Aujourd’hui partie intégrante du lexique de la gestion de projet (digital ou non), l’agilité a pris naissance au début des années 2000, issue d’une réflexion menée par un groupe d’informaticiens américains, désireux d’innover et surtout de dépoussiérer les processus de développement de logiciels, jugés chronophages et inadaptés. L’idée était donc de cesser de livrer des outils déjà dépassés au moment de leur mise en production.

Ce qui est d’autant plus innovant, voire disruptif, c’est que l’agilité n’est pas un grimoire de plusieurs centaines de pages, mais un simple manifeste prônant 4 valeurs et 12 principes. Accessible gratuitement sur le web (traduit ici https://manifesteagile.fr/) il tient surtout d’un état d’esprit.

En résumé, on privilégie l’humain et les échanges pour réaliser des choses qui fonctionnent, en s’assurant que le client ait bien été impliqué durant toute la vie du projet, et en gardant surtout à l’esprit que rien n’est gravé dans le marbre.

Une approche tellement en phase avec un web en perpétuelle mutation.

Si le terme fait la vitrine des éditeurs d’application de gestion de projet ou figure encore de façon récurrente dans les fiches de postes des employeurs du secteur du digital, c’est que la philosophie a bel et bien fait ses preuves.

Hier, tout projet qui se respectait se devait d’être scrupuleusement documenté, une méthodologie qui de nos jours s’avère dénuée de sens, de par le fonctionnement même de notre société qui pousse de façon intrinsèque à la réactivité.

L’agilité est donc de nature à décomplexer le cahier des charges qui n’a plus lieu de devenir la bible du projet, ni vocation de disparaître pour autant.

Ce qui est inchangé, c’est qu’un projet doit avoir un début et une fin, mais plutôt que d’en livrer l’ensemble des fonctionnalités, on l’imagine alors sous différentes versions. Ainsi, ce dernier prend vie plus rapidement et offre la possibilité d’obtenir les précieux retours des utilisateurs.

Feedbacks qui éclairent sur la direction à prendre sur une v2 qui n’aurait pas forcément pris ce tournant sans ces contributions.

Un sujet passionnant très bien développé sur ce site https://blog-gestion-de-projet.com/agilite-et-scrum-fondamentaux/ pour ceux·elles qui souhaitent approfondir le sujet. Côté papier, je vous conseille également l’ouvrage de Claude Aubry “L’Art de devenir une équipe agile” magnifiquement illustré par Étienne Appert aux éditions DUNOD.

En attendant, vous recherchez un chef de projet digital ?